La peinture serait, idéalement, une suite d'erreurs qui promettent, jusqu'à ce qu’à un moment, arbitraire, l’image séduise son auteur et premier regardeur. Le dernier évaluera.
Je revendique d’expérimenter. Humeurs, sentiments, états psychiques passent dans le pinceau, participent à la réalisation de l’image : joie, excitation, frustrations, rage, tristesse, mélancolie.
Dans Dostoïevski, "l'idiot" : — C’est la beauté qui sauve le monde ? Sauvons la beauté.
Au commencement dessinateur, auteur d’œuvres littéraires, peintre ensuite. Le regretté Fabian Cerredo, expressionniste, puis François Bard, réaliste, furent le mal et le remède, successivement. Le premier créa l’envie, le second accompagna. Gouffre ou ciel ? On plonge. Étoiles touchées, lucioles captées, c’est de la lumière dans la nuit.
J’ai exposé en France à la galerie Jamault, Roy Sfeir, Arnaud Bard, Duchoze notamment ; en Angleterre, en Allemagne, au Luxembourg dans des salons, en galerie.